moment d'atelier#1 - julie
Recul et détachement dans le dessin --> coincidences numériques
coin d'atelier
Julie--> Fanny--> Julie
Coucou Julie,
Merci pour tes recherches et infos. Ne penses-tu pas que commander les deux exemplaires de boîtes (un exemplaire de chaque) que tu cites pourrait être une solution pour se rendre compte de ce qui marche mieux, pour faire un test de chacune des formules ?
J’ai hâte de voir tes nouvelles contributions sur le blog. J’ai juste envoyé un mail à ACTE et je commence à bosser pour le collège ! Bon j’ai pris le temps de ranger un peu la maison.
Bises
Fanny
Le 9 janv. 2020 à 15:27, julie monnet <jmonnet@live.fr> a écrit :
Coucou fanny,
Je viens de regarder les boites a cigares sur le bon coin…
Nous nous étions dit au départ que la boite pourrait contenir 3 petit tas de cartes/fiches juxtaposés . chacune des cartes ferait 13 x18 cm … ce qui ferait une boite au format intérieur de 39 x18 cm …. Hors sur le bon coin je ne trouve pas de boite qui fasse plus de 29 cm (maximum) .
Du coup notre idéal tombe à l’eau… Il faut revoir soit le format des cartes soit le nombre de lot/ tas de cartes par boite .
Selon mes calculs deux solutions :
- Une boite au format intérieur environ de 27 cm x13 cm comprenant 3 lots de cartes de 9x13 cm
- Une boite au format intérieur de 26 x18 cm comprenant 2 lots de cartes de 13 x18 cm
Je peux arriver a trouver des boites qui fassent a peu près ces dimensions.
Bises , finalement je ne brode pas dans mon lit, je rempli le blog sur le canapé !
prendre en considération l'autour, l'environnement
prendre en considération l'autour d'un travail,
Prendre en considération ce qu'il y a autour d'une production finie quelle quelle soit.
pour mon cas /notre cas, se sera les réalisations plastiques.
ce qui gravite autour d'elle sans prendre formellement, fondamentalement de forme, qui est donc rarement visible ou reste dans l'intimité de l'artiste.
C'est a dire ce qu'il se passe avant la réalisation, en amont, a coté, en periphérie, pendant. Ce que l'on ne montre pas en général et qui pourtant il me semble est l'essence, le terreau, la souche, la racine d'une oeuvre, d'une pièce.
NATURE MANIF PEINTURE
AU COEUR DU SUJET LA MANIF CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES
LE RAS LE BOL GÉNÉRALISÉ
LA NON RÉACTIVITÉ FACE AU DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE
LA NATURE QUI RÉUNIT LE TOUT VIVANT
MALMENÉE PAR QUELQUES CRÉTINS HUMAINS
QUI ONT L'ARGENT ET DONC LE POUVOIR
SUIS-JE NATURE EST LA QUESTION
JE PEINS
LA MANIF
JE PEINS
LA MANIF
JE PEINS
texte et mise en page de Julien Blaine, reçu aujourd'hui + photographie trouvée sur internet
Adieu douce journée
"La saison vermeille s'évanouissait comme elle avait vécu, splendide et voluptueuse, et le souvenir de ses ivresses alourdissait l'air. Elle pénétrait en eux, avec ses rêves et ses langueurs, amolissait leurs nerfs, enveloppait leur volonté, leur raison, d'un brouillard vaporeux." Martin Eden, Jack London
CE PAYSAGE
envoyé le 15 juillet 2019 par Julie sur mon téléphone, non réceptionné par tel
envoyé par Julie par mail- bien reçu
nous sommes ici pendant une durée indéfinie
notre oeil téléphone appareil photo capture un extrait d'impression
il ne restitue pas notre état dans ce moment fugitif
j'imagine derrière le moteur d'une voiture en route
ce paysage capturé à la volée
Pensée immédiate
2 clopes roulées par Julie
le café dans le jardin
le soleil les fraisiers les cardons le poirier planté au milieu des fraisiers encadrés
la route les bagnoles rares
c'est l'heure où les employés errent dans les bureaux salles de classes
s'activent sur les chantiers
mettent en route les machines
nous questionnons nos modes de vies, nos pratiquent
notre errance choisie affirmée et l'errance subie
la place que nous aimerions avoir
la reconnaissance qui rétablirait nos économies
les coups de fils répétitifs de la banquière
une pseudo liberté
dans cet entre deux: choisir un mode de vie jouissif et laborieux et vouloir améliorer les conditions de son quotidien
de son existence
comment ne pas subir le monde
mais vivre pleinement ce qu'il y a à vivre
prendre part et se retirer
sprectatrice d'un monde désoeuvré
la décomposition du tabelau
la disparition de l'artiste dans un tout qui nous échappe
la colère face à cet assassinat de l'art des artistes des poètes
de ceux et celles qui vibrent et veulent faire vibrer
dans le tout-monde tout-vivant
les pigeons, les escargots, les limaces, les rouge gorges, les moustiques, les corbeaux, les mouches, les arraignées
qui sont les survivants du carnage perpétué par la crétinerie capitaliste
peu d'emprise sur les crétins qui ne lâcheront pas leur petit royaume de fierté et d'argent de fausse assurance
juste s'émerveiller de ce monde en lambeaux
qui frétille encore
dans les recoins
Ne plus avoir d'additif
J'ai toujours travaillé sur mon environnement proche, avec ses matériaux.Au départ urbain. Aujourd'hui rural et naturel.
La terre est constituée d'un maillage de tubes d'acier souterrain et de cubes plus ou moins agglutinés en surface. Qui ne cesse de se développer. Aujourd'hui on pense le +, en addition, par additif. On pense rarement en - , en soustraction, en diminution, en minimum.
C'est curieux quand même, la langue française ne donne pas d’antonyme de additif.
Je n'ai plus envie de travailler avec les matériaux de l'homme, des matériaux additifs.
J'ai envie de travailler avec les éléments naturels, le plus possible, même si je sais que c'est difficile.
Je me sens assez proche d'une pensée de hermann de vries : universalité du paysage et « la nature n'est pas une scène ou disposer ses productions »
« Nous nous sommes tellement éloignés de la nature, nous l’avons tellement modifiée, manipulée, détruite, nous avons si bien oublié qu’elle est l’art par excellence, que seul un artifice de plus, celui de l’art humain, peut nous aider à la retrouver. Parce que nous avons perdu toute relation d’immédiateté avec la nature, nous avons besoin de la médiation supplémentaire de l’art pour restaurer l’unité que nous formions avec elle » Anne Moeglin-Delcroix, Extrait de la Proximité dans la distance,
+ L'art et la nature chez herman de vries, herman de vries, Fage éditions et musée Gassendi, 2009
--> NB : continuer à étudier cette pensée là.
Errer pour penser l'environnement
L'errance peut - elle favoriser une pensée sur notre environnement ?
Errer, que ce soit physiquement ou mentalement, c'est se donner la place à une pensée libre, non soumise au rythme imposé et effréné d'aujourd'hui : travailler, manger, dormir, papiers administratifs, enfants, école, courses....
Errer c'est l'opposé de la machine.
C'est : pour un moment être non soumis à un facteur de temps et d'action
Ce que je veux dire c'est que si l'on ne erre pas, on ne peut pas se questionner sur le monde dans lequel nous vivons.
Notre pensée peut devenir alors poreuse à l'extérieur, au monde, à l'environnement, dans le lequel nous vivons. Errer peut amener à prendre conscience de notre paysage, de notre environnement et aussi savoir ce que l'on souhaite pour nous même et notre monde social, environnemental et politique.
Au vu de l'urgence et des questions climatiques, n'est 'il pas nécessaire d'errer ?
texto de fanny à julie
sam, 2019/09/21
Fanny écrit. R : fragile, inachevé
incertain, amovible, libre,
présent, transmissible...
début de liste de mots
pour contiuner à définir R
19:12
Julie écrit. R/
Réponse
Retour
Détour
En mouvement
Question réponse
Echange
Transfert
Réenvisager
19:15