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9 juillet 2019

Le Réalisme capitalisteMark FisherN’y a-t-il aucune alternative ?

Le Réalisme capitalisteMark FisherN’y a-t-il aucune alternative ?

Essai traduit de l’anglais par Julien Guazzini
Les coor­don­nées idéo­lo­gi­ques et la logi­que cultu­relle de notre époque peu­vent se rap­por­ter au cons­tat sui­vant : il est plus facile d’ima­gi­ner la fin du monde que celle du capi­ta­lisme. Un sen­ti­ment répandu, diffus, selon lequel il s’agi­rait du seul sys­tème économique et poli­ti­que viable, et qu’il serait désor­mais impos­si­ble d’en ima­gi­ner une alter­na­tive cohé­rente et plau­si­ble. C’est ce que Mark Fisher nomme le « réa­lisme capi­ta­liste », qu’il se pro­pose de décryp­ter et de cri­ti­quer radi­ca­le­ment. En croi­sant théo­rie sociale et ana­lyse cultu­relle (cinéma, fic­tion, pop culture), l’auteur s’atta­che à diag­nos­ti­quer une conjonc­ture qui se donne de manière idéo­lo­gi­que comme post-his­to­ri­que. Mark Fisher s’atta­que aussi à la pro­li­fé­ra­tion de dis­cours et de repré­sen­ta­tions qui ren­voient aux rap­ports de domi­na­tion : ils pro­dui­sent un étouffement omni­pré­sent, depuis les chaî­nes d’assem­blage à l’ensei­gne­ment, en pas­sant par dif­fé­ren­tes patho­lo­gies ou affec­ta­tions socio-psy­chi­ques (la dépres­sion notam­ment), et bien évidemment par les divers sec­teurs de l’indus­trie cultu­relle. Autrement dit : c’est un hori­zon his­to­ri­que et social clô­turé sur la mar­chan­dise et ses effets d’alié­na­tion qu’il faut ici com­pren­dre, afin de pou­voir mieux en décons­truire l’effec­ti­vité.
Mark Fisher (1968–2017), connu également sous son pseu­do­nyme de k-punk, fut ensei­gnant au Département de cultu­res visuel­les du Goldsmiths College à Londres et obser­va­teur atten­tif des formes cultu­rel­les. Son ouvrage Le Réalisme capi­ta­liste contri­bua à le faire connaî­tre par un grand public ; il contri­bua également à des revues telles que Wire, Fact, New Statesman et Sight & Sound.
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9 juillet 2019

Bruce Chatwin - Fanny

Bruce Chatwin
Jan Borm (Éditeur scientifique)Matthew Graves (Éditeur scientifique)Jacques Chabert (Traducteur)
ISBN : 2253082805 
Éditeur : LE LIVRE DE POCHE (18/01/2006)
Résumé :
L ’image d’un Bruce Chatwin arrivé tard et pour ainsi dire naïvement dans la littérature image qu’il a en partie accréditée n’est pas tout à fait exacte. Dès la fin des années 1960, dans des périodiques aussi variés que le Sunday Times Magazine, Vogue ou la New York Review of Books, Chatwin s’essayait à l’écriture selon les modalités les plus diverses : reportages, critique littéraire, récits semi-fictifs, méditations personnelles… Ce recueil publié en 1996, sept ans après sa mort, propose une sélection de ces textes « fortuits ». On y retrouve tous les grands thèmes de l’écrivain : les racines et le déracinement, l’exotisme et l’exil, la possession et la renonciation, la métaphysique du nomadisme. En ce sens, ils forment une voie d’accès à l’œuvre, le prélude ou le complément indispensable à la lecture du Chant des pistes ou d’Utz.
Et cet extrait trouvé sur internet: "Si nous fouillons nos souvenirs d'enfance, nous nous remémorons en premier lieu les chemins, avant les choses et les gens: les allées du jardin, la route de l'école, le parcours dans la maison, les itinéraires dans la fougère ou dans les hautes herbes."
8 juillet 2019

anti-errance - Fanny

L'anti-errance: passer une journée à régler des comptes et problématiques administratives… déclaration revenus Maison Des Artistes + impôts

5 juillet 2019

Notes sur l’errance dans le passé

 
"Théorie de la dérive" de Guy Debord
"Narcisse et Goldmund " de Hermann Hesse (roman)
5 juillet 2019

En écho à la réponse de Julien Blaine à Fanny - Julie

 
Possible nom : Revue R - erre
?
t-erre? terrer? (simple questionnement)

 

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4 juillet 2019

errance 1 - Fanny

errance1errance1errance1

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4 juillet 2019

Réponse de Julien Blaine à Fanny, à l'invitation

julien blaine

3 juillet 2019

Texto de julie à Fanny - ma main ecrit

Oublies la dernière phrase"on se fixe un temps" dans l'enthousiasme ma main a écrit n'importe quoi.

3 juillet 2019

Artistes relatifs à l’errance

 
Figures d’errances affirmées / Moon dog, Francis Alÿs, Mona Hatoum, Vivian Maier, Thierry Fontaine « Seul » etc. (à compléter)
À la question, quelle est votre métier ? Ou, que faites-vous dans la vie, Vivian Maier répond « Je suis une sorte d’espion. » Une sorte d’espion clandestin qui capture l’essence de la nature humaine avec son rolleiflex. L’appareil photo est positionné au niveau de son ventre, ainsi elle enclenche la prise de vue sans être vue, dans des rapports de proximités parfois très rapproché avec les gens. Elle s’immisce dans les rues, dans les lieux, comme elle s’immisce dans la vie, sans idées préconçues, comme une bête sauvage qui se faufile dans son environnement et chasse au hasard, là où l’intuition le mène. Une intelligente intuition. Se laisser porter par le courant de l’existence, le flot (errance donc), pour mieux traquer sa substantifique moelle. Elle n’a pas de discours, et la force de ses clichés est bien de se passer de discours, d’exploser tout discours. 
Ces images sont des bribes d’existence
Sa capacité à s’infiltrer, ou plutôt à être parfaitement où elle se trouve, intentionnellement ou par hasard, a été agencée avec un métier qu’elle a exercé par commodité (je pense pour des raisons économiques, logistiques- stocker ses films et par amour et reconnaissance des enfants) et qu’elle a fait avec le plus grand sérieux et respect, celui de nounou. 
Errances expérimentées 
« One year performance », Tehching Hsieh
« Errance », Raymond Depardon
L’errance peut être attribuée à une situation d’illégalité* sur un territoire, comme celle des peuples constamment chassés d’un territoire, migrants sans papiers, tziganes, roms. En permanence menacés d’exclusion d’un territoire
* situation provenant d’une décision législative- demandeurs d’asile DÉBOUTÉS) Débouter
Rejeter la demande en justice d’une partie. Débouter le demandeur signifie rejeter sa demande.
Cet état d’errance est donc non-choisi et générateur d’une existence pénible. D’ailleurs il suggère une non légitimité à l’existence extrêmement violente. 
Les décisionnaires de ces lois indiquent aux personnes qu’elles « n’existent pas » et donc les considèrent comme des objets à déplacer, en obstruant tout ce qui constitue l’identité d’une personne (culture, histoire personnelle, intentions/projets/rêves). Ils seraient incapables de prendre de telles décisions avec un regard humain (celui qui prend en compte les émotions de l’autre, et donc qui se laisse émouvoir. Être touché par quelqu’un, une histoire, l’Histoire, celle qui nous apprend à prendre en charge le présent et notre avenir. Le fait de considérer des personnes comme
des pions ou des chiffres leur permet de prendre des décisions froides, axées sur la peur d’une perte de contrôle, de pouvoir sur la gestion d’une économie (la leur ou celle d’un pays). 
Un collègue assistant d’éducation vient de me raconter qu’un reproche d’altruisme  lui a été fait dans une banque pour laquelle il avait travaillé. Voilà à quoi servent les chiffres en politique : à se séparer de l’émotion, de notre ressenti, pour ne pas assumer la plus grande responsabilité : prendre en bien le vivant : humain, végétal, animal. 
Prendre en bien notre monde ne peut pas passer par l’exclusion, l’expulsion ou l’extermination d’un groupe. Notre intelligence doit être combinée, avec un juste équilibre avec notre ressenti- notre intuition, pour prendre des décisions. Ceci demande un gros travail sur soi-même pour parvenir à accepter, nommer ses émotions (d’où viennent t’elles, pourquoi surgissent t’elles ?). C’est seulement en faisant ce travail sur nous-même que nous parviendront à prendre des décisions justes pour les autres. Faut t’il d’ailleurs prendre des décisions pour les autres ? 
Sachant que c’est en intégrant la parole (l’histoire) de l’autre, que nous avancerons, cheminerons de la pensée à l’existence (ce qu’on fait/ ce qu’on vit). 
* Installation pour errances quotidiennes
Une bâche fine dans laquelle s’infiltre et glisse le vent, l’air + sur des guirlandes d’objets, coquillages, graines sèches, objets métalliques, tubes de bambous, le tout combiné pour un impact visuel, tactile et sonore.
Définitions : 
(glanées dans les dictionnaires du Collège Pierre et Marie Curie de Niort pendant les douces errances lors des surveillances d’épreuves de brevet)
Le Robert pour tous, 1994
errant : 1. qui va de côté et d’autre, qui n’est pas fixé, 2. qui voyage, se déplace sans cesse.
errer : aller au hasard, à l’aventure/ mendiant, rôdeur, vagabond qui erre sur les chemins, errer sans pouvoir s’orienter, se perdre, se manifester ça et là, ou fugitivement, flotter, passer/ se tromper (figure)
Larousse, dictionnaire général pour la maîtrise de la langue française, la culture classique et contemporaine, 1993-94
errance : action d’errer
errant(e) : adj. présent des deux verbes errer de l’ancien français, l’un signifiant « voyager » ou du latin iter « chemin, voyage ». 
Raymond Depardon, errance 
Mona Hatoum 
Francis Alÿs
3 juillet 2019

errance du jour

En découpant une carotte premièrement dans la largeur puis dans la longueur en plusieurs morceaux de biais c’est la meilleure manière que j’ai trouvé pour remédier à mon imprécision.

Dans la jardinière je m’applique à casser toutes les pointes contenant des graines du plan  de coriandre pour apprendre ensuite que ce sont justement ces graines qui, une fois sèches s’auto-sèmeront pour produire de nouveaux pieds.

Dans l’errance, la perte de temps fait partie de l’apprentissage. 

27 juin 2019

Re: hola vagabundeo

MAIL Fanny
Il semble qu'errance en espagnol se dit "vagabundeo"
L'errance c''est une journée que je m'offre comme la page blanche, ou un tas de pages blanches A4 sans valeur exceptionnelle, sur lesquelles j'interviens spontanément. Elle reste blanche si je me suis autorisée une bonne sieste !
L'errance est aussi politique lorsqu'elle n'est pas choisie mais subie. 
Hier dans le train je suis intervenue entre une contrôleuse et un "jeune mineur sans papiers" soit, un enfant en  itin-errance, dont il n'a certainement pas fait le choix. Finalement que sais-je vraiment de le vie de cet individu ? La seule chose que j'ai perçu-senti, c'est sa vulnérabilité, son désarroi, sa tristesse, sa peur. Et cette contrôleuse qui "faisait son travail". Le travail des sans-coeurs. J'ai payé le billet au garçon, qui m'a remercié de lui avoir "sauvé la vie" (jusqu'à quel degrés intégrer ses mots). La femme, contrôleuse, celle qui porte l'uniforme et qui représente l'autorité intimidante m'a répondu qu'elle avait fait en sorte qu'il soit "pris en charge", qu'on ne pouvait pas "le laisser comme ça", et "est-ce que moi je voyageais sans titre de transport ?" etc. Quelle prise en charge ? lui ai-je demandé, ce à quoi elle n'a pas répondu. 
Le garçon est parti en me remerciant, je suis partie en remerciant le garçon, la femme est repartie avec le train.
26 juin 2019

MAIL Laura Tangre en réponse à l’invitation

MAIL Laura Tangre en réponse à l’invitation
J'ai regardé le travail de ton amie, j'aime bien ses sculptures, ses dessins.
Vous avez une deadline pour l'errance ?
Aussi, j'ai fait un stage de peinture à Molly Sabata, ça m'a vraiment redonné envie de peindre ! Je t'envoie des photos dès que possible. Du coup, il est possible que je réponde à l'Errance par une peinture...
Sinon je pourrai aussi répondre par une photo, ou un texte.
Très bonne idée en tous cas !!
à Bientôt !!
22 juin 2019

image/errance1

Dominique Truco 130619                                                                                                

photographie de Dominique Truco datant du 13 juin 2019 (dernier)

22 juin 2019

MAIL Fanny Nous ne sommes pas soumises à un seul

MAIL Fanny
Nous ne sommes pas soumises à un seul cadre, à un seul dispositif, à un seul protocole auquel nous devrions nous tenir. Le cadre, ou les cadres, nous les trimbalons de lieu en lieu, comme Francis Alÿs qui se déplace avec son bloc de glace dans la ville. Nous expérimentons. En faisant nous observons, en faisant nous pensons. Nous consumons les cadres l'un après l'autre, pour voir ce que ça fait, comment on construit et se construit dans celui-ci ou celui-la. Et nous les explosons sans amour exagéré ni pour l'un ni pour l'autre. Nous ne sommes pas pour autant des consommatrices- les pires lieux pour nous sont les supermarchés, ceux qui assèchent et même appauvrissent (enlèvent sans cesse et nous rabaissent à la platitude et pire encore à l'uniformité) .  Nous nous ressourçons dans le renouvellement des lieux, des rencontres, des pratiques de l'art. Nous nous renouvelons par les formes et par les idées. Nous tentons des protocoles auxquels nous offrons la liberté d'être interrompus par la surprise d'une rencontre, d'une expérience nouvelle.
21 juin 2019

MAIL Julie C’est drôle, j’étais dans un grand

MAIL Julie
C’est drôle, j’étais dans un grand supermarché quand tu me disais qu’il fallait que l’on erre (curieux, c’est un palindrome…)… sous entendu errer pour s’aérer.
Enfermer
Blocs et rayons de produits rangés.
Repères perdus, rien n’accroche.
Les gens sont robot, moi aussi.
21 juin 2019

MAIL Fanny Dans cette spacieuse salle de classe,

MAIL Fanny
Dans cette spacieuse salle de classe, dessins accrochés au tableau blanc; les oiseaux se sont échappé de la volière, et ils ont bien fait. A comer !
20 juin 2019

SMS Julie Coucou Fanny, de même depuis le fond de

SMS Julie
Coucou Fanny, de même depuis le fond de mon frigo... j'ai trouvé du roquefort, quelques champignons, et une boîte de pâté... idem pas trop le temps de cuisiner... à toute !
20 juin 2019

SMS Fanny Coucou Julie ! Depuis le bistro

SMS Fanny
Coucou Julie ! Depuis le bistro pizzeria de Vivonne ! J'ai trouvé un petit jus, 2 éclairs au chocolat et un houmous de mojettes pour ce midi ! Bises à toute »
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